26.10.10

Mon Carnet Aux Corbeaux (Extraits)

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00. Premier Lever d'Aile
01. Poussée Vers Le Bas
02. Déploiement Paon

03. O.K.
04. Des Yeux !


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25.10.10

drowned hidden dead sea princess

small trees undersea
a dreadful forest as a goodbye
and yet not so far is the center of the world





1.9.10

Un ou deux détails

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Le premier est une collection de parapluies sans grand intérêt. Le second est plus technologique.

6.8.10

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"Je veux en avoir le coeur net ; surmontant mon peu de goût pour moi-même, j'ai donc pris Venise comme confidente ;
elle répondra à ma place."



Paul Morand ; 'Le Palais des Anciens', Venises

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7.6.10

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une théorie limitative grâce à laquelle on a le temps; au point que l'on oublie ce qu'il y a derrière













Pigeons, ours et coquelicots qui ne méritent pas que l'on mette le feu aux souvenirs

4.6.10

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Ô,
combien de jours à marquer de pierres grises !
Et,
tous mes petits temps-peine à réviser
dans de longs poèmes qui nous dépassent

............................***
déplorations

......décombres en sous-sol
......décors de soufre
......des cors en sucre (et finir par
...................................... jouer épicé,
.......................................jouir décidé)

............................***

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28.3.10

17.2.10

2_ The Air Is On Fire

1 / "Over Fire Island" (Another Green World) / Brian Eno
2 / "Reptilia" (Room On Fire) / The Strokes
3 / "Set Fire To That Lot !" (Live At The BBC [°2]) / The Beatles
4 / "Flyboy" (Playtime Is Over) / Wiley
5 / "Fly Drive To The Moon" (5 New Pills Of Joy + 2) / Aetherlone
6 / "Skank In The Air" (The Groove Sessions [°1]) / Chinese Man
7 / "Dying Flame" (First Water) / White Hotel
8 / "Air" (Fear Of Music) / Talking Heads

15.2.10

1_ La Folie

1. La Scala, Part II / Keith Jarrett
2. Remyxomatosis / Cristian Vogel
3. Xpute The Woop Woop / Cristian Vogel
4. ?? Live / Clues
5. Piano Phase / Steve Reich
6. Room Of Angels / Akira Yamaoka
7. Louange A l'Eternité De Jésus / Olivier Messiaen
8. Die Slow / HEALTH
9. Prélude Opus 2 n°2, Si Majeur / Alexandre Scriabine

25.12.09

20.12.09

Tenons nous par la main

Tenons par la main, ça faisait longtemps. Avant de composer non pas de la musique, et l'air nous quitte lentement. On a l'habitude de compter jusqu'à trois sans bouger, mais puisque j'ai recommencé à m'inquiéter que la feuille soit blanche, ou jaune, je me mets à la découper et à recoller des choses par-dessus sans que cette large main sur ma tête ne m'inquiète, on m'a prévenu. Là il fait plutôt chaud, les choses prennent feu, ma tête, les découvertes me manquaient. C'est souvent plus drôle de tout trouver, alors je crie en demandant d'allumer l'air. Ce sont des sons que je veux, ils sont déjà créés il ne s'agit que d'en rajouter, de les superposer ; j'aime l'idée d'une belle structure créée par l'art et la technique. On la retrouve plus souvent entourant le sable, ça permet de rêver plus loin que le rire. On me parle de mon innocence et tout se calme sauf qu'ils ne sont que deux, à m'émouvoir, parce qu'ils sont seuls et ils se battent dans un large groupe de réflexion virtuel. L'un d'eux se noie et tous meurent et se disent adieux. Je retourne dans le parc qui est resté au même endroit, et j'admire ces beaux guerriers s'agitant dans un combat à mort avec le sourire, ils n'ont pas d'épée et chacun pense à l'autre avant de frapper. Ils se transportent un peu plus calmement, je danse. Et après c'est dans les rues que ça se joue, sous la pluie ou ailleurs ; la nourriture qui se fond dans chaque mur, qui leur donne le tournis. Et alors ils décident de construire, alors même qu'on annonce que ça ne vaut plus rien et qu'il faut arrêter là. Je repense à ce beau manifeste, vide de sens mais merveilleusement touchant ; il vibre intouchable et l'on pense pouvoir l'attraper violemment, cette image me déchire. C'est le chiffre trois qui nous rappelle ce que ça veut dire alors on retourne, modestement voûtés, et on s'endort en souriant parce qu'ils ont abandonné avant de pleurer l'autre, nous dessinons des murs magnifiques.

15.11.09

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Ce n’est pas le monde qui m’ennuie,
au contraire ; je m’épuise à ne
pas me fatiguer.


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6.11.09

L'aberration de la chair

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Deux fois je pense que l'on m'appelle
et deux fois je ris




5.11.09

Des théories

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C'est ici qu'est apparue l'ontologie dans la musique.

30.10.09

00:48 - Rappel

ce que je hais viscéralement ? –la
ponctualité de leurs désirs
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Homard & ruban bleu (anecdotes d'après Apollinaire)

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Hommage ; dans le désordre :

"Estimant peu ce qui se fait rapidement, il mettait sa prose par petites tranches de dix lignes au plus sur des bandes de papier reliées entre elles par des pains à cacheter. Un manuscrit d’un volume représentait ainsi cinq ou six cents parcelles, mais il n’y avait pas un mot qui ne fût excellent."

[...]

"Tout le monde a lu sa charmante nouvelle intitulée Sylvie. Lorsqu’il était en train de la faire, il alla passer huit jours à Chantilly uniquement pour y étudier un coucher de soleil dont il avait besoin."

[...]

"Et qu’on ne s’y trompe point, une telle conversation n’indique pas ce qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler de l’érudition et qui n’en est point; c’était tout simplement l’indice d’une imagination ardente qu’il essayait de mettre à la portée de son interlocuteur en choisissant parmi les notions que tout le monde peut avoir acquises, les plus rares. Car, pour ce qu’il imaginait, il n’en parlait pas au premier venu, ni peut-être à personne, mais tenait son imagination en éveil, même pendant la conversation, grâce à ces bizarreries historiques et littéraires auxquelles, sans doute, il ne pensait jamais."

[...]

"Cependant il est très difficile aujourd’hui de recueillir de l’argent destiné à la statue d’un homme qui ne s’est pas mêlé de politique."

29.10.09

Villes

01. Rome (Italie)






















12.10.09

Catabase


Orphée : Tu sais à quoi je pense. Tu sais ce que je suis en train de me dire. Tu sais aussi que je n'ai pas envie de penser cela. Tu le penses aussi. Il y a eu ces quelques minutes plus délicieuses qu'avant, où j'ai réalisé ma vanité et où ma tête a raisonné de ces magnifiques dissonances qui amènent la mort jusque dans mes os. Ces vagues mouvements de ta peau me laissaient penser que toi même tu l'entendais. C'était avant que nos regards se croisent.

  


  


  
  


  


 

 




  


 

Eurydice : C'est qu'il fait si moite. J'ai peur de retrouver ce rôle où je ne suis qu'une femme, où tout m'empêche de m'envoler. Et puis je ne peux plus. Tout ça, ça vient d'ici.

Orphée : J'avais toujours pensé que ça serait la musique qui me perdrait. Tu comprends, je n'ai jamais réussi à déterminer jusqu'à quel point elle m'était extérieure. Et puis, au final, elle n'avait qu'une vague emprise, si faible que j'ai pu en faire ce que je voulais.

Eurydice : Tu as l'air si peu vivant.

Orphée : A l'issue de tout ça, on va sauvagement m'assassiner. Je suscite déjà une haine qui ne me fera même pas souffrir.

Eurydice : Pourquoi dis-tu "déjà" ?

Orphée : Alors que ce voyage est plus extraordinaire que ce qu'ils ont exprimé!

Orphée n'écoute plus.

Orphée : Il faut maintenant que la musique l'exprime.